Quand je m'abandonne, renversé, sur une chaise trouée...
--> ...je rêve.
Je rêve de grands espaces. Sur une musique de toujours, je rêve de marcher pieds nus, constamment, partout. Je rêve d'un vent qui fouette mon visage, sur le bord d'un océan, à l'autre bout du continent. Je rêve de partir avec une seule paire de jeans, un paquet de cigarettes et mes poches sous les yeux, et d'aller voir ailleurs si j'y serais pas plus beau. Je rêve de jouer pour des pinottes dans un couloir de métro. Je rêve de tes yeux que je ne connais pas encore, de ton sourire et de nos bagarres vaines sous la pluie, sur le bord d'une voie ferrée, attendant que le hasard vienne nous cueillir pour faire éclater nos horizons et halluciner notre vie.
Et pourtant, je rêve de calme, de stabilité, de bungalows et de carrière...
Et pourtant, je rêve de calme, de stabilité, de bungalows et de carrière...
Raconté par Bozo, le Jeudi 5 Novembre 2009, 00:41 en coulisses.
Commentaires :
tea
05-11-09
à 13:22
N'est-ce pas justement cette divergence de rêves en trop grand nombre qui fera qu'on en réalisera quelques uns et qu'on ne sera pas trop déçu?
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Re:
(et voilà pourquoi je fuis toute aventure, tout changement soudain, toute chance impromptue... toute occasion de réaliser mes rêves. Ils sont si beaux, le soir quand mon corps lutte avec la caféine et que ma tête rêvasse... je m'y croirais.)